Acheter du Spedra sans ordonnance

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Article sur le Spedra

Le Spedra, concurrent du Viagra à prix réduit, arrive en pharmacie

Spedra sera le quatrième facilitateur de l'érection commercialisé en France, après le Viagra, le Lévitra et le Cialis.

Disponible dans les pharmacies françaises le 7 avril, Spedra aura deux avantages sur ses trois concurrents plus anciens sur le marché de l'érection pharmacologiquement assistée: son prix et sa rapidité d'action. «Spedra sera commercialisé à un prix très raisonnable d'environ 6 euros par comprimé, soit environ deux fois moins cher que les autres traitements de marque disponibles», annonce le dossier de presse du laboratoire Menarini, qui commercialise le produit en France.

Sur ce point le consommateur devra comparer les prix proposés dans différentes pharmacies car les prix de ventes sont libres s'agissant d'un médicament non remboursé. Spedra sera vendu en boîtes de 4, 8 et 12 comprimés en différents dosages: 50 mg, 100 mg et 200 mg, la recommandation étant de commencer à la posologie de 100 mg «environ 30 minutes avant l'activité sexuelle», selon la notice du produit, et de ne pas prendre plus d'un comprimé par jour. Quant à la rapidité d'action du Spedra, le communiqué de presse précise que «son efficacité se manifesterait dès 10 à 12 minutes après la prise, soit à peine le temps des préliminaires dont la durée moyenne est de 15 minutes pour la majorité des Français». Mais que nous dit exactement le dossier scientifique du produit?

Le Spedra, concurrent du Viagra à prix réduit, arrive en pharmacie

La famille des facilitateurs d'érection

À vrai dire, lorsque l'on regarde la notice du médicament, les différences entre Spedra et ses concurrents (Viagra, Lévitra, Cialis) ne sautent pas aux yeux. De plus, il n'existe pas d'étude comparative entre le Spedra et les autres médicaments de la même famille appelés IPDE5 (inhibiteurs de la phosphodiestérase 5). En effet, pour qu'un médicament soit approuvé, il lui suffit de faire mieux qu'un placebo (faux médicament utilisé à l'insu d'un cobaye pour tenir compte de l'effet «psychologique» de la prise d'un médicament supposé actif), à condition bien sûr qu'un traitement actif ne soit pas indispensable. Un antibiotique est par exemple testé contre un antibiotique de référence, mais en aucun cas contre un placebo.

Trois à quatre fois plus de pénétrations possibles

Dans le dossier déposé auprès de l'Agence européenne du médicament figurent donc plusieurs études contre placebo. La première dans une population tout venant, la seconde pour des diabétiques, et la troisième après prostatectomie. La dysfonction érectile ayant très souvent une part psychologique importante, il n'est pas étonnant que le pourcentage de patients parvenant à «maintenir une érection suffisante pour réussir la pénétration» soit doublé, de 12 à 27 %, avec un simple placebo. Avec une dose de 50 mg, il est triplé (41 %) et se trouve quadruplé à la dose de 100 mg (57 %). En revanche, le Spedra à 200 mg ne fait pas mieux qu'à 100 mg. Toutefois, 72 % des patients ayant utilisé la dose de 200 mg estimaient que le médicament avait amélioré leur érection (contre 26 % sous placebo), soit davantage que dans le groupe à 100 mg (61 %) et à 50 mg (52 %). L'effet du comprimé à 200 mg était également plus prolongé dans le temps, puisqu'il persistait encore plus de 6 heures après la prise, alors que l'effet déclinait nettement après 4 heures à 100 mg et 45 minutes à 50 mg.

Un sexologue fait aussi bien qu'un médicament

Comme les autres facilitateurs d'érection, le Spedra n'agit ni sur le désir sexuel, ni sur l'excitation. Le Pr Hannah Schmidt et ses collègues de l'université de Berne ont repris toutes les études publiées depuis 1998 (arrivée du Viagra) comparant l'utilisation d'un IPDE5 ou une intervention psychosexologique. Leur analyse, à paraître prochainement dans le Journal of Sexual Medicine, montre que les deux approches font jeu égal, mais surtout que l'approche combinant les deux est la plus efficace. Rien n'est dit non plus sur la course à la performance qu'alimentent les médicaments de l'érection, prolongeant l'illusion que la clé de l'harmonie sexuelle, voire de la sexualité, passe forcément par l'érection.

La santé sexuelle protège-t-elle la vie ?

AVIS D’EXPERT- Selon l’urologue et sexologue, Antoine Faix, prendre en charge les troubles sexuels revient bien sûr à améliorer la qualité de la vie sexuelle des patients, mais aussi à traiter et prendre en charge les facteurs de risques cardio-vasculaires qu’ils peuvent révéler.

En médecine sexuelle, il est important de prendre en compte les besoins et les attentes du patient, et surtout du couple. On sait désormais que les maladies cardio-vasculaires (angine de poitrine, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, infarctus du myocarde, diabète) sont responsables de troubles sexuels chez l’homme (troubles de l’érection) mais aussi chez la femme (troubles de la lubrification vaginale avec troubles du plaisir et de l’orgasme).

Par conséquent, prendre en charge les troubles sexuels revient bien sûr à améliorer la qualité de leur vie sexuelle, mais aussi à traiter et prendre en charge les facteurs de risques cardio-vasculaires de nos patients (traitement de l’hypertension artérielle et de tout problème cardiaque, dépistage et équilibre du diabète, traitement d’une hyperlipémie, sevrage tabagique ou alcoolique, contrôle du poids, reprise de l’activité sportive).

En effet, il a été médicalement prouvé que les accidents cardiaques graves étaient souvent précédés de troubles sexuels et, notamment pour l’homme, de dysfonction érectile. Le corollaire est que les patients, mais également les médecins, doivent être attentifs à la sexualité ; ainsi la dysfonction érectile de l’homme de plus de 50 ans avec des facteurs de risque cardio-vasculaires peut être un symptôme sentinelle à prendre en considération, même s’il existe également des causes hormonales, prostatiques, neurologiques voire iatrogènes (prise de certains médicaments ou interventions chirurgicales centrées sur le pelvis).

La prise en charge d’un trouble de l’érection doit toujours être globale et s’attacher à identifier les causesq u’elles soient médicales, psychologiques ou iatrogènes

La notion de couple peut également être protectrice, car les femmes ont davantage la culture du dépistage, notamment par la surveillance gynécologique, et peuvent inciter leurs partenaire à consulter et exprimer leur souffrance, souvent importante et masquée, consécutive à un trouble de l’érection, avec des facteurs relationnels et psychologiques (dépression notamment), secondaires à la réaction de stress engendrée par l’échec puis par la peur de l’échec!

Traitement hormonal

La prise en charge d’un trouble de l’érection doit donc toujours être globale, et s’attacher à identifier les causes et si possible à les traiter ou les améliorer, qu’elles soient médicales, psychologiques ou iatrogènes, avec son médecin référent et, si besoin selon les situations, également par un ou plusieurs spécialistes (sexologue, urologue, psychiatre, endocrinologue, psychologue, neurologue, etc.). Un interrogatoire soigné, un examen clinique attentif et des examens complémentaires sont nécessaires avant traitement.

Une fois pris en charge le contexte global du patient (contrôle des facteurs de risque cardio-vasculaires, éventuels changements ou suppression de traitements iatrogènes, accompagnement psychologique du patient en tenant compte du couple), les inhibiteurs de la phosphodiestérase 5 (Viagra, Levitra, Cialis, Spedra) sont le plus souvent le traitement médical de première intention, avec quelques différences dans la rapidité, la survenue potentielle d’effets secondaires bénins et la durée d’efficacité selon les patients et les molécules. Leur efficacité moyenne est de l’ordre de 75 % avec une durée de traitement extrêmement variable qui dépendra du contexte médical et psychologique.

En l’absence d’efficacité ou en cas de préférence du patient, les traitements locaux seront envisagés avec la prostaglandine E1 urétrale (Vitaros, Muse), le vacuum (système de dépression négative pour permettre l’érection par aspiration du sang veineux) et les injections intracaverneuses de prostaglandine E1 (Edex, Caverject) ; ces dernières nécessitent un test en consultation et un apprentissage du patient à domicile avant de débuter le traitement. En cas de déficit hormonal prouvé et de diagnostic de déficit en testostérone, un traitement hormonal substitutif pourra être envisagé en accord avec le médecin.

Tous ces traitements disponibles nécessitent un suivi pour les adapter, les changer si besoin, avec toujours l’idée de durée de traitement pour le patient. Dans les cas de dysfonction érectile à point de départ organique, notamment chez le diabétique ancien, après traitement d’un cancer de la prostate ou en cas de maladies cardio-vasculaires importantes, il y a souvent un changement progressif des traitements vers le plus efficace par nécessité thérapeutique ; lorsque les injections intracaverneuses ne marchent pas ou plus, la discussion avec le médecin doit conduire à parler de la possibilité d’un implant pénien qui consiste à mettre à l’intérieur des corps caverneux par voie chirurgicale des cylindres le plus souvent gonflables.

Cette intervention pourra restaurer l’érection avec plus de quatre hommes sur cinq satisfaits et la possibilité de plaisir et d’orgasme pour lui et sa partenaire. La difficulté pour le médecin est de trouver les mots pour faire accepter une intervention chirurgicale qui seule offrira une sexualité harmonieuse à son patient et, pour le patient, de trouver l’équipe chirurgicale entraînée à ce genre d’intervention.

Dans l’avenir plus ou moins proche, de nouveaux traitements seront développés, avec notamment les ondes de choc en cours d’étude, mais aussi des thérapies cellulaires consistant en l’injection de cellules-souches dites «réparatrices». L’avenir est donc serein avec une palette de traitements possibles y compris chirurgical, sans perdre de vue la prise en charge globale sur le plan médical et psychologique.

50 mg 120 pilules€ 3.49
50 mg 92 pilules€ 3.49
50 mg 60 pilules€ 3.78
50 mg 36 pilules€ 3.88
50 mg 24 pilules€ 4.07
50 mg 12 pilules€ 4.50
100 mg 92 pilules€ 5.33
100 mg 60 pilules€ 6.21
100 mg 36 pilules€ 6.58
100 mg 24 pilules€ 6.99
100 mg 12 pilules€ 7.37