Acheter du Zyvoxid sans ordonnance

Acheter du Zyvoxid sans ordonnance
  • Moyens de paiement:
    VISA, Mastercard, American Express, Jcb card
  • Disponibilité:
    le médicament est disponible
  • Faut-il avoir une ordonnance?:
    Pas besoin d'ordonnance pour acheter Zyvoxid Générique
  • Principe actif:
    Linézolide
  • Forme du médicament:
    Comprimé
  • Livraison:
    Livraison en France et dans le monde entier
  • Délais de livraison:
    Poste aérienne (10-21 jours, EMS localisable 5-9 jours)

Article sur le Zyvoxid

Animaux de compagnie : leurs antibiotiques favorisent la résistance aux bactéries chez les humains

Des chercheurs britanniques ont découvert dans un hôpital pour animaux un gène qui permet aux bactéries d’être très résistantes au linézolide, un antibiotique que les médecins utilisent pour traiter les infections graves chez l’humain.

Les antibiotiques que nous administrons à nos animaux de compagnie peuvent-ils nous rendre malades ?

C’est ce que met en lumière une préoccupante étude présentée lors du Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (ECCMID) qui s’est tenue aux Pays-Bas mi-avril. Chercheurs à l'unité de référence sur la résistance aux antimicrobiens et les infections associées aux soins de santé de Public Health England, ses auteurs ont en effet découvert dans un hôpital pour petits animaux de compagnie du Royaume-Uni un gène permettant aux bactéries d'être très résistantes au linézolide, un antibiotique utilisé en dernier recours pour traiter les infections chez l'humain.

Ces bactéries comprennent les streptocoques, les entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) et les Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), très courant dans les hôpitaux, les prisons et les maisons de retraite où les gens peuvent présenter des plaies ouvertes et un système immunitaire affaibli.

Une résistance qui peut se propager à d’autres bactéries

Commercialisé depuis 2000 et aujourd’hui considéré comme un médicament essentiel par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le linézolide (Zyvoxid) est utilisé comme traitement de certaines infections bactériennes chez l'humain. Si le linézolide n’est pas utilisé chez les animaux au Royaume-Uni, les échantillons prélevés indiquent que les animaux de compagnie pouvaient transporter des bactéries résistantes à ce médicament.

En cause : un gène appelé optrA, qui rend les bactéries résistantes à ce médicament et pourrait donc empêcher les propriétaires de ces animaux de bénéficier d’un traitement efficace en cas d’infection grave. "Nous pensons qu'il s'agit du premier signalement d'entérocoques optrA-positifs isolés chez des animaux de compagnie au Royaume-Uni", affirme la Dre Katie Hopkins de Public Health England. "C’est préoccupant car la transmission de cet organisme aux propriétaires peut se propager à d'autres bactéries, y compris le Staphylococcus aureus. Cela peut entraîner des infections difficiles à traiter. Afin de minimiser la transmission de bactéries résistantes entre les animaux de compagnie et les humains, les cabinets vétérinaires doivent assurer un nettoyage adéquat et les propriétaires d'animaux de compagnie doivent se laver les mains après avoir manipulé des animaux."

Cette résistance bactérienne est d’autant plus inquiétante que le gène optrA joue un rôle dans la résistance au florfénicol, qui est un médicament vétérinaire.

L'ADN résistant aux médicaments peut se propager chez les animaux

 le linézolide est utilisé comme traitement de certaines infections bactériennes chez l'humain

La résistance au linézolide est encore rare chez les entérocoques puisqu’elle concerne moins de 1 % des isolats bactériens. Mais elle a déjà été détectée chez des isolats humains et animaux et se trouve le plus souvent dans les gènes chromosomiques, ce qui rend le mécanisme de résistance stable et impossible à transmettre à d'autres bactéries. Toutefois, au cours des dernières années, des gènes responsables de la résistance au linézolide, comme l'optrA, ont été identifiés sur des fragments d’ADN, ce qui signifie que ces gènes peuvent se propager à d'autres populations bactériennes.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont effectué des tests de routine pour la résistance aux antibiotiques et ont découvert que des échantillons d’Enterococcus faecalis - une bactérie qui cause des infections dans les voies urinaires - montraient des signes de résistance au linézolide.

Les chercheurs ont examiné trois écouvillons de plaie (deux de chats et un de chien) et un troisième écouvillon de chat. Les quatre échantillons étaient positifs pour l'optrA et la transmission semblait s'être produite entre animaux.

"Nos conclusions vont dans le sens de l’opinion selon laquelle les bactéries et les animaux peuvent partager une bactérie résistante aux antibiotiques, bien que la direction du transfert soit souvent difficile à prouver", note Katie Hopkins.

Respecter les normes d’hygiène pour éviter toute contamination

« Nous ne connaissons pas actuellement la prévalence des entérocoques résistants au linézolide chez les animaux de compagnie et il est donc nécessaire d'adopter une approche commune pour surveiller l'émergence et la dissémination des mécanismes de résistance importants pour la santé publique", poursuit la chercheuse, qui ajoute que le nettoyage et la décontamination peuvent empêcher la transmission de bactéries. Les chercheurs n’ont par ailleurs trouvé aucune preuve que la transmission du gène résistant aux antibiotiques se soit produite entre animaux et humains.

Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires pour déterminer si ce gène peut se transmettre des animaux de compagnie aux humains. Cependant, les chercheurs recommandent aux propriétaires d'animaux de compagnie de porter une attention particulière aux normes d'hygiène lorsqu'ils interagissent avec leurs animaux de compagnie.

Y a-t-il une intention des autorités de relocaliser la production d’autres molécules que le paracétamol ?

Le gouvernement a lancé un appel à projets pour relocaliser la production de divers traitements indispensables en temps de crise sanitaire, parmi lesquels des antibiotiques ou des médicaments utilisés en services d’anesthésie ou de réanimation.

Le 18 juin, les ministères de l'Economie et de la Santé ont annoncé que des travaux étaient engagés avec les laboratoires Seqens, Upsa et Sanofi «pour que, d'ici trois ans, la France soit en mesure de reproduire, conditionner et distribuer du paracétamol».

Cette déclaration survient une semaine après la discussion à l'Assemblée nationale d'une proposition de résolution européenne dans laquelle «la relocalisation d'une industrie pharmaceutique sur le continent européen, afin de garantir notre approvisionnement collectif en médicaments et principes actifs pharmaceutiques essentiels à notre sécurité sanitaire» était jugée «indispensable». Deux jours avant l'annonce conjointe des ministères, Emmanuel Macron avait annoncé la présentation prochaine d'un «mécanisme de relocalisation de certaines productions» pharmaceutiques.

De fait, l'intention du gouvernement de relocaliser d'autres molécules que le paracétamol est explicite. Le 18 juin, un document coédité avec la banque publique d'investissement BPI France détaillait ces ambitions à l'intention des industriels du secteur.

Les cosignataires constatent que les pénuries de certains médicaments ont été «exacerbées» par la crise sanitaire, tant par l'augmentation de la demande internationale que du fait «d'une chaîne de valeur des médicaments segmentée et mondialisée». Le gouvernement y exprime notamment sa volonté de «réduire la dépendance de l'Europe et de la France vis-à-vis des pays tiers» pour divers traitements «qui ont manqué lors de la gestion de crise [du] Covid-19».

Bien que l'appel aux professionnels du secteur cible explicitement les produits concernés par la crise actuelle, il évoque un contexte plus large. Il s'agirait, en effet, d'identifier les investissements «de nature à renforcer la capacité nationale et européenne à faire face de manière flexible à des crises sanitaires». Contacté par CheckNews, le cabinet d'Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, nous confirme que «la priorité va aux produits qui sont liés au traitement des patients Covid qui ont manqué et qui font peser un risque sur la chaîne d'approvisionnement. Cet appel à manifestation d'intérêt n'exclut pas, par la suite, d'autres cibles.»

En annexe de l'appel, le gouvernement et la BPI ont présenté une liste «non exhaustive» de produits «impliqués dans la prise en charge des patients Covid-19» pour lesquels pourraient être envisagés des investissements destinés à leur développement ou à leur relocalisation.

Dans cette liste, outre le paracétamol, on compte de nombreux antibiotiques (l’amikacine, la combinaison amoxicilline/acide clavulanique, l’azithromycine, la céfotaxime, la ceftriaxone, la lévofloxacine, le linézolide, la combinaison pipéracilline/tazobactam, la spiramycine), ou des médicaments utilisés en anesthésiologie et en réanimation, tels que des curares (atracurium, cisatracurium, rocuronium, suxaméthonium), des hypnotiques (acide gamma-hydroxybutyrique, dexmédétomidine, étomidate, kétamine, midazolam, propofol) ou des morphiniques (fentanyl, morphine, sufentanyl). Ou y trouve également des médicaments de la classe des sympathomimétiques (adrénaline, clonidine, dobutamine, noradrénaline), ainsi que des antiviraux dont l’efficacité dans le cadre du Covid-19 est encore en cours d’évaluation (lopinavir/ritonavir, remdésivir).

Plusieurs des traitements cités dans ce document sont présents dans la liste des médicaments essentiels identifiés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) : des produits définis comme «répondant aux besoins de santé prioritaires d'une population», qui «devraient être disponibles en permanence […] en quantité suffisante […] avec une qualité assurée et à un prix abordable».

De nouvelles pistes de traitement contre la tuberculose

Présentées cette semaine à Paris, des combinaisons de médicaments et une molécule encore en développement pourraient alléger les traitements des personnes atteintes des formes les plus sévères de la maladie.

Des effets indésirables potentiellement sévères et des milliers de comprimés à ingérer pendant un ou deux ans. Les traitements contre la tuberculose pharmacorésistante – les cas de la maladie causés par des souches bactériennes contre lesquelles les médicaments de première intention restent sans effet – sont lourds pour les patients. En 2022, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 175 000 personnes nouvellement diagnostiquées ont reçu ces soins, sur un nombre estimé de 410 000 nouveaux cas. Toutes formes confondues, la tuberculose a tué 1,3 million de personnes l’an dernier, essentiellement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, ce qui en fait la maladie infectieuse la plus mortelle.

Depuis des années, la recherche s’évertue à trouver des traitements moins longs, plus efficaces et mieux tolérés, en comparant différentes associations d’antibiotiques de seconde ligne. Mercredi 15 septembre à Paris, lors de la Conférence mondiale sur la santé du poumon, de nouvelles avancées ont été présentées dans le cadre de l’essai clinique EndTB organisé par Médecins sans frontières, Partners In Health et l’Institut de recherche pour le développement de Dubaï, et financé par l’organisme Unitaid.

Lancé en 2017, EndTB a cherché à établir, au sein d’un échantillon de 754 personnes réparties dans sept pays, que de nouvelles associations de médicaments ne sont pas moins efficaces que les traitements standards approuvés par l’OMS. Ont été mises en jeu deux molécules récentes – la bédaquiline, au cœur de la lutte contre la tuberculose pharmacorésistante depuis sa mise sur le marché au début des années 2010, et le délamanide –, ainsi que clofazimine, linézolide, quinolone et pyrazinamide. Les traitements mettant en œuvre les nouvelles combinaisons ont eu l’avantage de ne durer que neuf mois, contre dix-huit mois pour les traitements standards en vigueur.

« Proposer différentes combinaisons »

Parmi les cinq associations testées, trois ont montré des taux d’efficacité de 85,2 % à 90,4 %, supérieurs à celui du traitement de référence (80,7 %).

Un quatrième lot de molécules n’a pas prouvé formellement sa compétitivité, mais il ne contient ni bédaquiline ni linézolide, et représente donc, aux yeux des chercheurs, une alternative intéressante pour les patients qui ne tolèrent pas ces molécules.

Des options supplémentaires pour les patients

Les traitements mis en avant par EndTB sont plus longs que certaines des dernières combinaisons recommandées par l’OMS, d’une durée de six mois. Mais ils viennent augmenter considérablement l’éventail des outils disponibles, selon Lorenzo Guglielmetti, directeur du projet EndTB chez Médecins sans frontières et l’un des investigateurs principaux de l’étude. « Pour traiter au mieux chaque patient, il faut proposer différentes combinaisons pour des raisons d’intolérance, d’allergies ou d’indisponibilité de certaines molécules dans certains pays, souligne-t-il. Dans la vraie vie, il faut plusieurs options. »

600 mg 32 pilules€ 6.44
600 mg 20 pilules€ 7.72
600 mg 12 pilules€ 9.01